La confusion joue un rôle central pour amener le sujet dans un état de réceptivité. Bien que présente dans de nombreuses formes d'induction, ici elle devient l'élément clé qui, en perturbant les repères logiques du sujet, lui donne l'impression qu'il est sur le point de comprendre quelque chose d'important sans parvenir à le saisir pleinement. Cela génère une ouverture psychologique qui permet d'insérer des suggestions plus facilement. Pour que cette approche fonctionne, il est crucial d’être cohérent, fluide et rapide dans l'exécution, tout en gardant une attitude rassurante.
L'induction commence par capter l’attention du sujet, souvent avec une ratification, c'est-à-dire en soulignant quelque chose de vrai ou déjà présent. Cela prépare le sujet à écouter ce qui va suivre, en lui faisant croire que ce qui est à venir est significatif. Ensuite, la confusion est instaurée. Cela peut être fait par des phrases complexes, des contradictions subtiles ou des suggestions indirectes qui désorientent le sujet sans pour autant le perdre totalement.
Une « machine à phrases » peut être utilisée pour atténuer la confusion, où l'on enchaîne des phrases qui semblent logiques, mais qui finalement ne font que renforcer la désorientation.
Dans cet état de confusion, le sujet devient particulièrement réceptif. C'est à ce moment-là que des suggestions directes et simples sont proposées, car elles sont perçues comme des éléments clairs et concrets auxquels le sujet peut s'accrocher pour retrouver un sens. Une validation peut ensuite être ajoutée pour ancrer la suggestion, en utilisant des phrases comme « n’est-ce pas ? », qui incitent à l'acceptation.
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Par exemple, vous pourriez commencer par attirer l’attention du sujet sur une sensation corporelle simple : « Concentrez-vous sur votre bras gauche... » Vous continuez en suggérant une différence subtile entre le bras gauche et le bras droit, créant ainsi un terrain propice à la confusion tout en restant dans une observation sensorielle. Ensuite, vous jouez avec les sensations, en parlant de manière abstraite mais convaincante, pour brouiller les pistes sans perdre complètement le sujet. Finalement, vous introduisez une suggestion claire et concise, comme : « Et maintenant, vous sentez cette lourdeur qui s'installe dans tout le corps… ». Une validation peut conclure l’étape : « C’est simple, n’est-ce pas ? ».
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Un autre exemple pourrait être : « Il y a quelque chose d’important que vous ressentez maintenant, même si vous ne pouvez pas l’expliquer… Vous pouvez sentir les mots qui vous guident sans en avoir pleinement conscience, n’est-ce pas ? ». Ici, le sujet est maintenu dans un état de flottement entre confusion et clarté, prêt à accepter les suggestions qui suivent.
L’alternance entre confusion et moments de clarté est essentielle pour que cette induction fonctionne efficacement.
Trop de confusion, ou une confusion trop longue, risque de désorienter complètement le sujet et de rendre l'induction moins efficace. Par conséquent, il est important de revenir régulièrement à des moments de description ou de phrases plus simples pour maintenir l'équilibre. Cette approche peut être renforcée en utilisant des ratifications avant la confusion, pour rendre l'expérience plus fluide et rassurante.
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Un autre point important est de donner au sujet l'espace de valider ou d’accepter les suggestions par de petits signes d’assentiment, créant ainsi un « yes set », un enchaînement de confirmations qui facilitent la progression de l’induction.
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Exemples :
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Vous pourriez commencer à réaliser que vous avez toujours pensé que comprendre était une chose simple, mais ce n'est pas toujours le cas, n'est-ce pas ?
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Peut-être avez-vous remarqué qu'il est parfois plus facile de laisser aller ce que vous pensiez comprendre, et en faisant cela, vous ouvrez la porte à des révélations inattendues.
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Vous pourriez découvrir que le fait de vouloir être conscient de chaque sensation rend certaines d'entre elles plus insaisissables, et c'est peut-être ce qui vous permet de vous détendre davantage.
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