Le métamodèle est un cadre linguistique essentiel en programmation neurolinguistique (PNL), créé par Richard Bandler et John Grinder. Il aide les thérapeutes à clarifier et approfondir la communication en posant des questions qui révèlent les distorsions, généralisations et omissions dans le discours. Cela permet de mieux comprendre les croyances sous-jacentes et de modifier des comportements ou croyances limitants.
le terme métamodèle fait référence à un cadre linguistique qui permet de clarifier, d'affiner et d'approfondir la communication. Il est utilisé pour explorer et comprendre les structures sous-jacentes aux expériences et croyances d'une personne. Le métamodèle est en particulier un outil fondamental de la programmation neurolinguistique (PNL), développé par Richard Bandler et John Grinder, deux des fondateurs de la PNL.
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Le métamodèle est conçu pour aider les thérapeutes à poser des questions de manière à découvrir des distorsions, généralisations ou omissions dans le discours d'une personne. En identifiant ces schémas linguistiques, le praticien peut aider la personne à accéder à une compréhension plus profonde de son expérience et à modifier des croyances ou des comportements limitants.
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Voici les trois principales catégories d'analyse du métamodèle :
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LES OMISSIONS :
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Les omissions concernent les informations manquantes dans la communication, et le questionnement sert à combler ces lacunes.
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Il existe plusieurs types d’omissions :
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Omissions simples :
Il manque des détails essentiels pour comprendre un message.
Exemple : « Je suis en colère. » (Pourquoi ? Par quoi ?)
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Suppression de l’indice de référence :
Le contexte ou l’origine est absent.
Exemple : « On m’a toujours dit que… » (Qui a dit cela ?)
Omission du comparatif : Le comparatif est laissé flou. Exemple : « C’est plus intéressant. » (Plus intéressant que quoi ?)
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Verbes et mots non spécifiques :
Certains mots ou verbes sont vagues.
Exemple : « J’ai réussi. » (Qu’avez-vous réussi ?)
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LES GÉNÉRALISATIONS :
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Les généralisations sont des conclusions prises à partir d’une expérience unique, souvent au cœur des croyances. Elles se concentrent sur les ressemblances et négligent les différences.
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Quantificateurs universels :
Ce sont des généralisations absolues.
Exemple : « Personne ne m’aime ! » (Jamais personne ne vous a aimé ?)
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Opérateurs modaux :
Des termes exprimant la nécessité ou l’impossibilité.
Exemple : « Je dois changer. » (Qu’est-ce qui vous empêche de rester tel(le) que vous êtes ?)
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Nominalisation :
Des verbes transformés en noms, ce qui fait disparaître l’action. Exemple : « Le changement est difficile. » (Que voudriez-vous changer ?)
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Origine perdue :
Des affirmations sont faites sans mentionner la source. Exemple : « Les hypnotiseurs sont des manipulateurs ! » (Qui a dit cela ?)
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LES DISTORSIONS :
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Les distorsions modifient la réalité pour correspondre à une idée ou un besoin. Cela crée des liens de cause à effet illogiques ou des interprétations erronées.
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Cause - effet :
Un lien de cause à effet est établi sans logique claire.
Exemple : « Il me rend malade. » (Comment fait-il ?)
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Équivalence complexe :
Deux idées sont associées sans fondement.
Exemple : « Il me déteste parce qu’il ne fait pas attention à moi. » (On déteste toutes les personnes auxquelles on ne fait pas attention ?)
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Lecture de pensée :
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Supposer que l’on connaît les pensées ou ressentis d’une autre personne.
Exemple : « Je sais qu’il m’en veut ! »
(Qu’est-ce qui vous amène à cette conclusion ?)
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Présuppositions :
Un élément est présupposé dans la conversation, ce qui peut piéger l’interlocuteur.
Exemple : « Vous n’arriverez pas à me mettre sous hypnose. » (Qu’est-ce qui vous fait penser que c’est mon intention ?)
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Le métamodèle est ainsi un outil permettant de clarifier, approfondir et questionner les communications en ciblant ces trois catégories : omissions, généralisations et distorsions.