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SCORE

Le S.C.O.R.E est un acronyme utilisé dans le domaine de l'hypnose et de la thérapie brève, notamment par des praticiens de l'hypnose ericksonienne. Il représente un cadre structuré pour aider les praticiens à analyser et à résoudre des problèmes avec leurs clients.

Le modèle SCORE, conçu par Robert Dilts dans le cadre de la Programmation Neuro-Linguistique (PNL), est une méthode structurée pour aider une personne à clarifier ses objectifs et à progresser vers leur réalisation. Il est ici utilisé dans un cadre hypnotique partiel, permettant au sujet de travailler de manière plus profonde et introspective. Le processus se déroule en cinq étapes distinctes, organisées dans l'espace et représentant une progression vers l'accomplissement des objectifs visés.

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Le sujet traverse ces étapes à partir de deux perspectives différentes :

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Une perspective interne :

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c'est-à-dire son propre point de vue personnel, en lien direct avec ses émotions, ses pensées et ses sensations.

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Une perspective externe :

 

qui peut être celle d'un observateur extérieur ou d'une entité symbolique, telle qu'un sage, un guide ou un allié. Cela permet de prendre du recul sur la situation et d'envisager des solutions ou des compréhensions différentes.

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Le passage d'une position de perception à l'autre permet au sujet de bénéficier d'une vision élargie et complémentaire de la situation qu'il traite. Le praticien (ou opérateur) joue un rôle clé en posant des questions depuis chacune des deux perspectives, ce qui aide à faire émerger des réponses variées et souvent plus riches. Ce dialogue intérieur, ou « négociation avec soi-même », favorise une meilleure compréhension des enjeux et des ressources disponibles pour le sujet.

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Le terme SCORE est un acronyme, où chaque lettre représente une étape clé du processus de travail :

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S – Symptômes :

 

Il s'agit de la première étape, où le client identifie les symptômes ou les problèmes qu'il souhaite résoudre. Ceux-ci peuvent être des émotions négatives, des comportements inadaptés, ou encore des sensations physiques désagréables. Cette étape vise à prendre conscience des aspects visibles ou ressentis de la difficulté.

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C – Causes :

 

À ce stade, le praticien et le sujet explorent les causes sous-jacentes de ces symptômes. Cela peut inclure des événements passés marquants, des croyances limitantes, des traumatismes émotionnels ou des influences extérieures telles que l'environnement social. L'objectif est de comprendre les racines profondes du problème afin de mieux le traiter.

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O – Objectifs :

 

Ensuite, il est essentiel de définir précisément les objectifs que le client souhaite atteindre. Ces objectifs doivent être clairs, réalistes, mesurables et atteignables. Il peut s'agir de changer un comportement, d'acquérir une nouvelle compétence ou d'améliorer une relation, par exemple. La clarté des objectifs est primordiale pour que le client sache exactement vers quoi il se dirige.

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R – Ressources :

 

Cette étape consiste à identifier les ressources dont le client dispose pour atteindre ses objectifs. Ces ressources peuvent être internes (comme des compétences, des talents, des qualités personnelles) ou externes (comme le soutien social, des mentors, ou des expériences passées réussies). Cette phase met l'accent sur les capacités déjà présentes chez le client, souvent ignorées ou sous-estimées, et sur les éléments de son environnement qui peuvent l'aider.

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E – Éffets :

 

Enfin, il est nécessaire de mesurer les progrès réalisés vers les objectifs. Cela implique d'examiner les changements qui se sont produits au niveau des symptômes identifiés au début du processus, ainsi que d'évaluer si les interventions mises en place sont efficaces ou si elles nécessitent des ajustements. Cette étape permet un retour régulier sur le processus pour s'assurer que le client reste sur la bonne voie.

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En utilisant ce modèle, le praticien propose une approche à la fois méthodique et flexible pour accompagner le client dans la résolution de ses difficultés. Le SCORE permet une compréhension approfondie de la situation en identifiant à la fois les aspects problématiques, les origines de ces problèmes, les ressources potentielles et les objectifs clairs à atteindre. Il offre aussi un cadre d’évaluation continue, afin de suivre les progrès et d’ajuster le parcours en fonction des résultats observés.

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Un des principaux avantages de ce modèle est qu’il permet au client de prendre conscience de ses propres forces et capacités. En explorant les ressources à sa disposition, il renforce son sentiment d’autonomie et de confiance en soi, ce qui est fondamental pour son développement personnel. L’aspect hypnotique partiel utilisé dans le processus permet de mobiliser des ressources inconscientes, offrant ainsi au client des perspectives et des solutions auxquelles il n'aurait peut-être pas pensé en restant dans un état de conscience ordinaire.

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En résumé, le modèle SCORE de la PNL permet d’établir une cartographie claire et organisée des problèmes, des solutions, des objectifs et des ressources d’un client, facilitant ainsi son cheminement vers un mieux-être et une résolution concrète de ses difficultés.

Protocole :

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1. Définition de la position extérieure :

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L’opérateur commence par aider le sujet ( en position 1 ). à définir sa "position extérieure". Cette position représente un point de vue différent, symbolique, et porteur de sens, qui servira d’allié tout au long de la séance, ( en position 2 ). Ce regard extérieur peut être celui d’un parent, d’un ami, d’une version différente du sujet, ou encore d’un personnage fictif. Ce choix est crucial, car il influencera grandement le déroulement et l’efficacité de la séance.

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2. Travail sur le symptôme (Première position) :

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Dans cette étape, le sujet est placé dans la première position, dédiée à l’analyse du symptôme. L’opérateur l’interroge sur son problème, et le sujet, en état conscient, répond de manière spontanée et associée à ses propres ressentis. Cette phase est orientée sur l’identification et l’expression du symptôme.

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3. Changement de position vers la perspective extérieure :

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Ensuite, le sujet est invité à se déplacer vers la position extérieure qu'il a préalablement définie. Depuis ce point de vue, il va répondre à des questions similaires à celles posées en première position, toujours centrées sur le symptôme. L’opérateur recueille ainsi un ensemble d’informations issues de cette perspective différente, parfois plus distanciée ou objective.

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4. Comparaison et dialogue entre les deux points de vue :

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Les réponses obtenues des deux positions sont comparées et confrontées. À ce stade, un dialogue entre les deux points de vue peut s’instaurer. Par exemple, le regard extérieur peut offrir un message, un conseil ou une suggestion à la première position. Cette interaction permet au sujet d'intégrer ces nouveaux éléments depuis sa propre position. Ce processus utilise une technique de projection où le sujet "entre" dans la représentation extérieure pour mieux s’y associer.

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5. Répétition du processus pour les autres étapes (Causes, Objectifs, Ressources, Effets) :

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Cette même démarche est répétée pour les quatre autres étapes du processus :

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Causes : Exploration des origines du problème.

Objectif : Définition des objectifs visés.

Ressources : Identification des ressources internes et externes nécessaires.

Effets : Anticipation des impacts futurs.

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À chaque étape, le sujet passe de la position associée à la position extérieure, permettant d’explorer les différents aspects du problème sous plusieurs angles.

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6. Utilisation de l’état modifié :

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Une partie de ce travail s’effectue dans un état modifié de conscience. Lorsqu’il s'agit de se déplacer vers le point de vue extérieur, l’opérateur induit un léger état hypnotique pour permettre au sujet de s’immerger pleinement dans cette nouvelle perspective.

 

Cette induction peut être subtile, parfois dissimulée par des évocations légères à chaque prise de recul, facilitée par l’usage de la vision périphérique.

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Dans la position associée, le sujet peut aussi être amené vers un état modifié pour favoriser des réponses plus spontanées, ce qui permet d'alterner entre ces deux états et de générer un effet de fractionnement, renforçant l'impact de chaque position.

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7. Vérification de l'écologie et futurisation :

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Au moment de définir l’objectif, il est fréquent d’inclure une vérification de l’écologie. Cela consiste à s’assurer que l’objectif est en harmonie avec les valeurs et l'environnement global du sujet.

La phase des effets correspond à une étape de futurisation : elle permet d’anticiper l’impact des changements souhaités et d’explorer les futurs possibles.

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8. Clôture du protocole :

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Pour conclure, une fois que l’objectif est clarifié et les effets explorés, le sujet est généralement laissé dans sa position associée aux effets. À ce moment-là, il peut choisir de laisser partir son allié, ou de l’intégrer comme une partie de lui-même, symbolisant ainsi l’incorporation des apprentissages.

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9. Transition vers un autre protocole :

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Si nécessaire, l’opérateur peut choisir de poursuivre avec une induction classique ou un autre protocole, en démarrant à partir de la position finale liée aux effets, pour prolonger le travail.

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Ce protocole guide le sujet à travers différentes perspectives et états modifiés pour permettre une exploration complète de ses problèmes et objectifs, tout en renforçant son autonomie dans la prise de décisions et la gestion de ses ressources.

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DALL·E 2024-10-19 20.25.33 - A hyper-realistic portrait of a stunningly handsome middle-aged white man in his fifties, with long, flowing hair and strikingly clear blue eyes, rese.webp
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Questionnement :
Questions A, B, C

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Questions A, B, C

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Questions A, B, C

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